455 DRH se mobilisent en faveur du climat dans toute la France

En octobre dernier, l’ANDRH, association nationale au service des professionnels des ressources humaines, lançait aux membres, le Challenge Energic pour 1 mois. Au total, 455 adhérents se sont engagés en faveur du climat !

Suite à ce succès, nous avons interviewé Clémentine Mer, chef de projets animation réseau & groupes locaux de l’association et Emmanuelle Germani, DRH et référente RSE de Kaporal et présidente de l’ANDRH Provence.

Toutes les deux nous offrent également le récit de leur expérience en tant que joueuses et citoyennes.

C’est parti !

Emmanuelle, peux-tu nous dire dans quelles mesures, penses-tu que les entreprises et les collaborateurs ont un rôle à jouer dans l’engagement en faveur du climat ?

Le climat est une affaire de tous. Chaque partie de la société a un rôle à jouer : l’Etat, les citoyens, mais également les entreprises qui ont un impact important. L’engagement des entreprises, en plus d’avoir une réelle plus-value en termes d’impact, est devenu essentiel pour l’ensemble de ses parties prenantes.

En terme de marque employeur, il est devenu un vrai critère pour les candidats et en particulier pour la jeune génération. De plus en plus, les clients, fournisseurs et partenaires sont attentifs à la raison d’être de l’entreprise : sa position sur les enjeux environnementaux mais aussi sur les enjeux éthiques.

Concernant l’engagement individuel des collaborateurs, s’ils sont engagés dans leur quotidien, ils peuvent montrer l’exemple et s’engager dans l’entreprise. Ils seront également épanouis de voir que la structure est alignée avec leurs valeurs. Les collaborateurs peuvent être de vrais ambassadeurs de la démarche environnementale et être à l’origine de changements en interne.

A contrario, l’entreprise peut aussi jouer un rôle de sensibilisation auprès des individus qui ne sont pas encore engagés.

Clémentine, à quels enjeux du réseau ANDRH répond le Challenge Energic ? Pourquoi l’avoir déployé pour l’ensemble des adhérents ?

À l’ANDRH, l’engagement environnemental est un sujet au cœur des préoccupations depuis ces dernières années. La fonction RH a un rôle majeur à jouer dans les transformations que le dérèglement climatique entraîne dans les entreprises et doit s’adapter.

Lors d’une enquête que nous avons menée en septembre dernier auprès de nos adhérents, professionnels des Ressources Humaines, 52% des répondants ont assuré que l’environnement était un sujet en cours de réflexion au sein de leur entreprise. C’est à la fois beaucoup (une majorité) et peu (100% des entreprises seront concernés à court terme par des changement liés au climat). C’est pourquoi, il était important pour notre réseau d’aborder ce thème. Il est essentiel pour l’association de donner à chacun les outils pour s’engager dans leur propre structure face aux enjeux de la fonction RH.

De plus, traiter ces sujets de manière ludique avec des échanges et des moments conviviaux fait écho à une des valeurs qui forme l’ADN de notre réseau : le partage.

Avec les missions individuelles du Challenge, chacun a pu monter en compétences à son rythme et réaliser des actions à la maison et au bureau. Les missions collectives, elles, ont permis de remobiliser les adhérents autour de moments partagés. Le fait de les voir s’auto-challenger collectivement autour d’une problématique primordiale était marquant !

L’idée de mettre en place est née suite au Challenge de l’ANDRH Franche-Comté orchestré par Nicolas Combes. Il nous a convaincu de l’initier au national ! Ce sont aussi ce genre d’actions organisées en interne qui permettent de fidéliser nos adhérents !

Clémentine, comment s’est déroulé le déploiement du Challenge ?

En termes de mise en place, cela n’a pas été évident car chaque membre travaille sur un site différent, un peu partout en France. Les communications devaient donc être transmises de manière digitale uniquement et les briefs auprès des dirigeants et chefs d’équipe, être très clairs. Pas mal d’éléments de communication sont proposés par Energic, ce qui aide à bien organiser le Challenge. Malgré la constitution des équipes, loin d’être évidente, il y a eu un vrai engouement et une belle évolution positive grâce, notamment, aux présidents des groupes qui ont porté et suivi le projet de manière efficace !

Emmanuelle, qu’est ce que le Challenge t’a apporté de manière globale en tant que membre ANDRH ET en tant que DRH de Kaporal ?

Pour commencer, je suis engagée personnellement mais aussi à travers mon travail puisque la partie RSE s’est ajoutée à ma fonction de DRH chez Kaporal.

Malgré le fait d’être déjà sensibilisée en grande partie, j’ai appris beaucoup de choses grâce au Challenge. Cela m’a amené à affiner mes connaissances, de repenser certaines de mes pratiques et tout cela de manière agréable. Ce n’est pas toujours facile d’apprendre quand cela concerne des sujets complexes. Le côté très ludique de l’application aide donc beaucoup.

Ensuite, sur ma fonction, le Challenge m’a permis de réfléchir sur la façon de sensibiliser nos collaborateurs de manière générale. C’est un sujet qui est essentiel mais qui passe régulièrement et facilement au second plan. Energic permet de fédérer, créer du lien et des moments de partage au travers d’un Challenge et d’une application, ce qui est loin d’être facile !

Je terminerai en disant que c’est un sujet qui intéresse beaucoup car il est au cœur des préoccupations. Il faut donc que nous, DRH, soyons curieux pour proposer à nos collaborateurs ce genre d’initiative.

Si vous deviez donner un conseil à vos pairs d’autres réseaux d’entreprises et DRH ?

Clémentine : Il faut que les porteurs de projet communiquent sur le côté ludique et fun du Challenge. Qu’elle précise bien que l’objectif est de renforcer le collectif autour d’un sujet fort de sens, qui touche tout le monde.

Emmanuelle : Je dirai qu’il faut avoir quelqu’un de moteur au départ, qui va impulser la dynamique et donner envie à l’équipe de s’impliquer. Ensuite, l’idéal est d’identifier des ambassadeurs sur qui nous pouvons nous appuyer. La compétition “gentille” permet de créer une vraie émulation !

Une anecdote ou un moment marquant à nous raconter ?

Emmanuelle : Je voyais que le Challenge et la compétition commençaient à bien prendre. Un matin, à 6h30, j’ai commencé à recevoir des messages de mes coéquipiers en me disant de ne pas oublier la mission “petit-dej’ 0 déchet” avec la photo du leur ! C’était dingue !

Clémentine : De mon côté, quand j’ai vu sur Linkedin une photo où les adhérents de l’ANDRH Rhône & Ain s’étaient donnés rendez-vous, un matin, sur Teams pour prendre ensemble leur petit-dej 0 déchet, je me suis dis “c’est bon, ils sont au taquet !”.

Un grand merci à toutes les deux pour votre retour d’expérience !

Découvrez à présent les chiffres de ces 4 semaines de Challenge mais juste avant, si vous souhaitez engager vos collaborateurs comme Clémentine et Emmanuelle, contactez-nous !

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Et si on en discutait ?