Sensibilisation · 5 min
Comment Energic sensibilise les enfants à l’écologie de manière positive ?
Publié le 27 mai 2020
Quelle planète laisserons-nous à nos enfants ? Ou plutôt, quels enfants laisserons-nous à la planète ? (merci pour cette question Pierre Rabhi 😉).
Transmettre et éduquer la génération qui s’éveille, trouver la juste dose et les bons mots. C’est tout l’enjeu pour ne pas faire porter aux jeunes générations le poids de notre responsabilité. Comment les amener à aimer l’environnement pour qu’ils aient envie de le respecter ? Et surtout, comment rester toujours positif·ve lorsqu’en tant qu’adulte, j’ai conscience de l’urgence climatique ? 🤔 Dans cet article, je vous partage les 4 principes que j’applique lorsque je crée du contenu pour les enfants qui participent au Challenge Environnemental Energic. Suivez la guide ! 🤠
1 - Je bannis les discours anxiogènes 🙅♀️
Les enfants sont des éponges. Ils ressentent ce que l’on souhaite leur transmettre avant même de comprendre les mots que l’on emploie. Tous les jours, l’actualité pointe les effets néfastes de l’Homme sur son environnement. En tant qu’adulte c’est déjà bien compliqué de ne pas culpabiliser alors imaginez pour un enfant ! La clé pour éviter cela ? N’en parler qu’en positif ! L’exercice demande bien quelques noeuds au cerveau, mais si on souhaite éviter à nos enfants de terribles cauchemars ou geler toute envie d’agir, c’est indispensable !
Pour sensibiliser les enfants dans le cadre du Challenge Environnemental Energic, j’ai écris l’Odyssée de Nakoum (5-11 ans). Un recueil qui les invitent à embarquer dans un monde imaginaire et rassurant. Le plus ? Ils sont les protagonistes d’une histoire leur permettant de participer, à leur échelle, à la préservation de notre planète. Des supers héros en somme 😉
J’ai, par exemple, créé le personnage de Lux, un petit être farceur qui rallume les lumières lorsque personne ne le voit. Grâce à cette histoire, j’arrive à sensibiliser les enfants sur le gaspillage énergétique et je les invite par la même occasion à agir de manière concrète en éteignant les lumières des pièces inoccupées pour stopper le fougueux Lux ! 👍 C’est d’ailleurs l’objet de mon 2ème principe : rendre les enfants acteurs.
2 - Je rends les enfants acteurs en étant la plus concrète possible 🦸♂️
Après le discours anxiogène, l’autre risque est de présenter aux enfants uniquement les problèmes écologiques, que ce soient les causes ou les conséquences. Cela risque de les rendre anxieux et tristes (tout ce qu’on cherche à éviter ! 🤗). Se tourner vers les solutions, les imaginer avec eux et les rendre acteurs grâce... aux éco-gestes ! Si les éco-gestes peuvent paraître contraignants pour les adultes (si, si, ne vous cachez pas 😉) ils peuvent être funs pour les enfants, dès lors qu’ils sont transformés en jeu.
Par exemple, si vous abordez le sujet de la pollution marine : proposez aux enfants de ramasser un déchet. Expliquez-leur que le vent aurait pu l’emporter jusqu’à la mer et par conséquent, félicitez-les d’avoir évité à une tortue de croiser le chemin de ce déchet. Cette méthode leurs donne davantage le sentiment de sauver l’océan et d’avoir accompli une bonne action pour la planète.
Pour intégrer les bons gestes, les enfant ont besoin d’être félicités pour chaque action, même si du point de vue de l’adulte c’est “juste ramasser un déchet” ou “juste éteindre la lumière”. Traduit en langage adulte : l’impact reste faible par rapport à l’enjeu planétaire. Les enfants peuvent se sentir fiers de participer à leur échelle. Savoir que d’autres enfants participent également, c’est créer un lien, avoir envie de participer à l’aventure. J’aime bien leur rappeler que ce sont des super héros de l’environnement !
3 - J’éveille les enfants à la nature 🌳
Être concret, c’est aussi prendre exemple sur ce qui nous entoure : faire pousser des plantes, observer le fonctionnement de la nature, apprécier le rôle des “petites bêtes” dans notre écosystème. Ce n’est pas toujours facile, pour nous, adultes. Nous avons souvent d’autres priorités à gérer et nous ne nous arrêtons plus aussi souvent pour nous émerveiller ou être à l’écoute de notre environnement.
Mais heureusement, il n’est jamais trop tard pour faire machine arrière et offrir ce cadeau aux enfants : cultiver ce rapport à la nature. Tout le monde n’a pas de jardin, toutes les écoles n’ont pas d’espace vert. Alors faisons entrer la nature dans les classes et dans nos intérieurs. Voir une plante pousser au fur et à mesure que l’on grandit soi-même c’est entretenir un fort rapport à la nature. Regarder ensemble des documentaires sur la nature et les animaux, c’est comprendre l’importance de la biodiversité.
La loi du plus fort n’est pas la seule loi de la jungle. Lorsqu’un enfant observe que des espèces ont besoin les unes des autres pour vivre, il sera sûrement plus enclin à être dans l’entraide plutôt que la compétition.
4 - Je pratique l’écologie à 360°.
En cherchant bien, tout est prétexte à sensibiliser à l’écologie 🙂 Résoudre un problème de mathématiques pour calculer les litres d’eau perdus d’une chasse d’eau qui fuit, découvrir un style littéraire à partir d’un texte écologique, jouer à trier et rassembler des éléments en pratiquant le tri des déchets, découvrir le chronomètre pour aérer sa classe 10 minutes “Top Chrono”. Les exemples sont nombreux et infinis !
Par ailleurs, les enseignants cherchent de plus en plus à développer la transversalité entre les matières enseignées à l’école. L’écologie est un bon moyen de créer ce pont en s’appuyant sur le fil rouge du Challenge Environnemental tout au long de l’année. Un bon moyen aussi de créer du lien entre parents, élèves et professeurs; d’échanger les bonnes pratiques. Les éco-gestes appris par les enfants ne s’arrêtent pas aux portes de l’école et très souvent ils les appliquent à la maison… les parents n’ont pas d’autre choix que de mettre la main à la pâte pour à leur tour réduire leur empreinte sur l’environnement 😉
Pour que le monde évolue, la nouvelle génération doit suivre un nouveau chemin.
Nous vivons une période historique. Notre génération est en train de prendre conscience de l’urgence climatique et on se rend compte à quel point il est difficile de changer et oser de nouveaux schémas de pensée. J’aime beaucoup l’exemple de l’école du Colibri : en dessinant le projet pédagogique de l’école, ils sont partis de leur expérience d’adultes, c’est-à-dire arriver avec plein d’enthousiasme et l’envie de coopérer. En se rendant compte qu’ils ne savaient pas coopérer, ils ont compris l’importance de pratiquer la coopération dès le plus jeune âge.
Nous ne savons pas comment sera le monde de demain, mais nous commençons à comprendre qu’il va falloir plus de coopération, d’entraide et d’intelligence collective. Il est de notre responsabilité d’être à la hauteur de l’enjeu et de donner à nos enfants les bonnes clés pour devenir les éco-citoyens de demain !
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